Energies bleues : une suite logicielle pour accompagner le développement des énergies océaniques

Récupérer l’énergie des courants de marée et des vagues pourrait permettre de répondre à 10 % de la demande en électricité de l’Union Européenne d’ici 2050. Les mers et océans ont donc un rôle important à jouer pour assurer la transition énergétique d’un système basé sur les combustibles fossiles et importés, vers un dispositif s’appuyant sur des ressources nationales renouvelables et infinies.

Un outil opérationnel pour soutenir la croissance du secteur des énergies océaniques

Les technologies permettant d’exploiter les ressources houlomotrices et hydroliennes ne sont pas encore assez matures pour être utilisées à grande échelle en raison de leur coût global encore élevé. Proposer un outil opérationnel soutenant la croissance du secteur des énergies océaniques en structurant l’innovation technologique, l’évaluation des performances et les plans de déploiement : tel est l’objectif que se sont fixé les 18 partenaires du projet européen DTOceanPlus.

Conception et optimisation de fermes houlomotrices et hydroliennes

En tant que membre du consortium, France Energies Marines contribue activement au développement d’une suite logicielle open source pour la conception et l’optimisation de fermes houlomotrices et hydroliennes. Celle-ci a été élaborée en tenant compte des attentes des utilisateurs finaux identifiées lors d’une consultation, mais aussi des fonctionnalités non couvertes par les différents outils existants sur le marché. Les différents modules de cette suite peuvent fonctionner seuls ou de manière intégrée. L’ensemble a été testé avec des scénarios réels, proposés par les partenaires industriels du projet.

Réduction du coût moyen et intégration environnementale

En août 2021, cette suite sera mise à disposition de tous, et en premier lieu des développeurs de parcs et de technologies, des porteurs de projets, des bureaux d’étude et des investisseurs. Elle fournira des formats standardisés de données numériques qui pourront être utilisés par l’ensemble des acteurs du secteur des énergies océaniques, un équivalent des DMU (Digital Mock Up) ou du BIM (Building Information Modeling). Elle améliorera également l’étape de conception des fermes en se basant sur des indicateurs d’évaluation globaux, notamment une robustesse accrue dans les choix technologiques, avec un impact significatif dans la baisse du coût moyen de l’énergie produite, et une meilleure intégration dans l’environnement.